Fête Foraines [Pv Stacy]

Le week end était approché tellement vite mais c’était un soulagement pour le jeune Jordan. Il avait enfin, trouvé la maladie du patient au bout d’une semaine et demi. Entre les analyses, les attentes des réponses, et tout ce tralala avait fini par épuiser la dernière force de l’externe. Jo était étendu sur son lit, crevé, les yeux lourds et son corps faible, deux nuits sans dormir… Il se frotta les yeux avec force et se rappela que le Samedi était le jour de la foire de la ville. Des milliers de personne se tasseront dans le Parc de la ville, en criant et en riant, se défiant pour voir qui était le meilleur au jeu du canard, à la pendule de la fierté et autres jeux périlleux. Souriant, Jordan peina à se mettre sur ses deux jambes tremblantes et à avancer vers la cuisine d’où il se servit une grande tablette de chocolat blanc, achetée au Supermarché. Le jeune homme retrouva ses forces et regarda l’heure, il avait dormi jusqu’à 12h30. Assez content qu’il est récupéré sa nuit de sommeil, Jordan fit un petit sourire prit son portable et vit que sa mère lui avait envoyé un SMS. Il cliqua sur la touche du navigateur et tomba sur un roman qu’avait écrit sa maman. Jordan n’eut pas la force de lire tout le message et répondit juste « Super ta journée, on se rappellera demain ou après demain, je suis en train de travailler ». Evidemment c’était faux, mais Jordan se disait bien que le mensonge était parfois une solution. Le jeune homme mit son portable Nokia dans sa poche, prit la clé de son appartement ainsi que son portefeuille fétiche et ouvrit la porte. Le palier du 6* étage était toujours aussi impeccable, en fait, cet immeuble était de luxe si on pouvait dire comme ça.

Il descendit les marches de l’escalier toujours aussi ensommeillé, arriva dans le hall où une cinquantaine de boite aux lettres étaient fixés sur le mur. L’externe avança devant le nom « Mr. Grey Jordan, 6* Etage, porte B », prit la même clé que la porte de son appartement, et découvrit deux lettres, une des impôts et l’autre, une pub pour un magasin d’animaux. Celui-ci avait toujours aimé les animaux et pourquoi pas prendre un chat ? Ca pouvait être une idée. Jordan ouvrit la porte d’entrée et tourna de suite à gauche, les mains accrochées aux deux lettres. Les voitures et les motos étaient en grands nombres, normal de toute manière, la foire était à dix pas de l’appartement du futur médecin. Il croisa en chemin une horde de policiers, poursuivre un reubeu dans les quartiers pauvres. Croyant que c’était lui qu’ils poursuivaient, Jordan avait mit les mains sur la tête jusqu’à ce que le lieutenant lui criait que ce n’était pas lui qu’on recherchait. Soulagé de l’erreur du gradé, Jo arriva enfin à la foire. La grande roue continuait à tourner dans les airs, les commerçants criaient et applaudissaient lorsque les visiteurs touchaient au but. Jordan se mêla à la foule et sortit son porte feuille et donna un billet de 5 pour tirer à la carabine. 4 cibles sur 5 avaient était touchées. Le messieurs du stand lui donna le 2^ème prit qui était une magnifique peluche d’un pingouin et Jordan ne s’empêcha pas de rire. C’était un magnifique animal le pingouin, malgré sa démarche assez désavantage pour celui-ci. Il continua sa route et finit par faire un tour à la grande route, déjà 50 $ était sortit en vitesse de son salaire. Jordan se plaça à coté d’une jeune dame et le responsable de la grande roue ferma l’œuf. De la haut on voyait une grand partie de San Francisco et la mer, c’était magnifique, pendant tout ce temps, la jeune femme n’avait pas bougé ses lèvres et Jordan croyait bien que celle-ci allait engager une conversation marrante mais bon si elle n’avait pas le cœur à parler. Deux minutes plus tard, Jo sortit de la roue et sans faire exprès bouscula la jeune dame qui était à coté de lui.

Désolé!!!! Je ne voulais pas madame ...

Déjà le week-end... Stacy ne savait pas s'il fallait en être réjoui ou si, au contraire, ceci était mauvais présage. Elle travaillait quand elle voulait, loin de chez elle de toute façon, et week-end ou pas week-end elle avait du pain sur la planche, comme toujours.
Mais à vrai dire l'envie de sortir se promener un peu commençait à se faire sentir, entre le temps qu'elle passait à l'hôpital et son travail elle ne sortait plus vraiment beaucoup et décida que c'était le moment, justement, elle avait entendu dire qu'il y avait par ici une fête, ce serait l'occasion de voir un monde fou qui s'amusait, ce qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps.

Elle laissa donc tomber les dossiers qu'elle avait sous le nez et jeta un coup d'oeil à l'horloge, 12h 10... Peut-être était-il temps aussi de manger?
Elle grimaça de flemme avant de se lever pour se diriger vers la cuisine... Où son mari semblait lui aussi absorbé par son travail. Elle l'embrassa tout de même avant de sortir du frigo la salade et de chercher de l'huile, de la moutarde et du vinaigre pour faire une vinaigrette, alors qu'elle parlait à Mark, qui, malgré son handicap, mettait la table.

Quand ce fut fait elle apporta leur repas à table, où ils mangèrent, tout en parlant -sans un cri, ce qui relevait de plus en plus de l'exploit.

Mais peut-être avait elle pensé trop vite, car déjà le ton montait alors qu'elle venait d'évoquer son envie de sortir. Elle était malade, et lui, en fauteuil roulant, ne pourrait pas l'aider si jamais une crise se déclenchait.
Ignorant ses propos elle s'habilla et sortit... Suivie de près par M. Warner, bien décidé à ne pas la laisser seule.

Après vingts minutes de marche ils arrivèrent à l'entrée de la foire, ou un nombre incalculable de gens se poussaient.
Le couple entra lui aussi dans la masse, content de la joyeuse ambiance qui régnait ici.

Après plusieurs essais de divers jeu ils décidèrent de monter dans la grande roue.
Laissant à l'entrée fauteuil roulant -puisqu'il pouvait légèrement marcher avec l'aide de sa compagne- et peluches, ils montèrent dans une des nacelles, où un jeune homme s'installa aussi.
Le trajet fut silencieux, chacun appréciant la vue grandiose de SF.

Mais bientôt il fut temps de remettre pied à terre, si vite que le jeune homme avec eux la bouscula.
Après avoir fait descendre son mari elle se retourna vers lui.

"Ce n'est rien."

hj: LOOL C'est pas vraiment une jeune femme... Mais on dira simplement que son physique ne montre pas les quasi-cinquante ans que suggère son permis de conduire^^

Jordan était très gêne à ce moment même, et avait peur de la réaction de la dame. Comme Jo était poli, il baissa un peu sa tête comme un enfant qui vient de se faire gronder par sa mère et attendit avec une sorte de peur la réponse de la femme. Il jeta un regard sur l’homme qui était à coté d’elle et Jordan fit un petit sourire et lui dit un « Bonjour » timide avant de rougir un bon coup. L’externe était un vrai timide à vrai dire mais il ne le montrait pas souvent. Il passa sa main dans ses longs cheveux noirs et releva la tête en regardant plus fixement la dame. Il l’avait vu quelque part, sur, voir même certain. Jordan fronça un peu les sourcils mais ne se souvenait pas du tout qu’elle était un médecin ou une infirmière, peut être ne l’avait-il vu juste dans la rue ou dans un magasin ? Mais pourtant son visage lui rappelait quelque chose. Il ouvrit les lèvres un instant mais n’arriva pas à sortir un son puis, d’une voix très douce il dit de son language le plus intelligent possible :

Madame, je ne voudrais pas paraître indiscret mais est que vous travaillez par hasard à Princeton Plainsboro Hospital ? Moi-même je suis externe et ma supérieure est Faith Cooper, peut être la connaissez vous ?

Il lui fit un sourire plus certain et regarda ses chaussures et vit que ses lacets étaient défaits, bien sur, Jordan avait trébuché sur ses bouts de cordes. Il fit un petit soupir d’agacement, s’abaissa sur le sol et refit ses lacets, puis se releva et sentit que son portable vibrait dans sa poche de son jean. Très embarrassé, il mit sa main dans sa poche et à tâtons appuya sur la touche rouge et le vibrement s’arrêta d’un coup. Pourquoi devait-il toujours être dans cette mauvaise situation au près d’une adulte ? Que des malheurs cette semaine dit donc… Les deux personnes se regardèrent et Jordan se dit qu’il était un parfait crétin mais assez soulagé de voir que le dame n’était pas du tout frustrée par l’attitude de l’externe. Il s’écarta d’un pas vers la droite pour laisser passer un marchand ambulant qui vendait des boissons pas si cher que ça et sans réfléchir Jordan s’exclama :

Vous voulez que je vous achète quelque chose et si votre … mari en veut aussi je peux payer … C’est pour me pardonner en faite..

Le jeune homme attendit.

Stacy parut amusée de la réaction du jeune homme mais ni agacée ni moqueuse, bien au contraire. Jetant un coup d'oeil à son mari elle se rapella qu'il serait mieux dans son fauteuil... Et l'y remit sur le champ tout en restant à côté du jeune inconnu, toujours aussi intimidé.
Quand il se décida à rouvrir la bouche c'était pour lui demander ce qu'on lui demandait souvent. S'est-on déjà croisé à Plainsboro? Y travaillez-vous? Et sa réponse entrainait presque toujours une conversation sur Greg, qu'elle aimait et détestait en même temps.

"Appelez moi Stacy."

Ce fut la première chose qu'elle répondit. Se savant déjà vieille, elle préférait que les autre n'en rajoutent pas en l'appelant "Madame", après tout elle n'avait pas lcaractère d'une femme de son âge... Et pas vraiment le physique non plus.

"J'y ai travaillé... Il y a un an... Puis je suis partie et me revoilà en tant que patiente de Greg House.. Non, désolée... Je ne connais pas de Cooper..."

Pendant qu'elle parlait elle le vit glisser... Ou plus exactement se baisser, quand elle comprit que c'était pour refaire ses lacets un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres.. Ce qui étonna son mari autant qu'elle était la manière dont elle souriait, avec bienveillance, presque maternellement; elle qui déclarait ne pas vouloir d'enfant et n'en avoir jamais voulu...
Il se releva finalement et elle eut tôt fait de faire disapraitre ce sourire idiot pour répondre au jeune homme.

"Vous n'avez rien à vous pardonnez... Mais je nesuis pas contre "quelque chose"..."

Le jeune homme hocha de la tête quand elle dit qu’elle s’appelait Stacy puis celle-ci lui raconta qu’elle travaillait à l’hôpital il y a un an de sa à peine et qu’elle était maintenant sa patiente. Pourquoi ? Jordan tourna la tête vers le mari dont Stacy le posait sur un fauteuil roulant… ah, c’est pour ça alors. Le pauvre, la vie doit être dure pour lui mais bon, avec une femme gentille comme elle, celui-ci doit être au paradis, enfin, Jordan n’en savait trop rien. Il regarda le marchand ambulant qui s’arrêtait à deux pas des trois personnes et le jeune homme sourit à Stacy et s’avança vers le vendeur.

Je m’appelle Jordan au faite…. Vous voulez du coca… Ben je pense qu’on n’a pas trop le choix car il ne vend que ça…

Jo sortit son porte monnaie et demanda trois canettes qui faisaient 7$ les 3 et le jeune homme parut étonné par le prix, c’était vraiment cher. Maintenant, Jordan devait faire gaffe à son argent, la vie est dure de toute manière. Il revint vers les deux mariés et leur tendit les canettes pour qu’ils les prennent. Pour Jo’, il commençait déjà par boire deux petites gorgées, ça faisait du bien par cette chaleur infernale de l’après-midi. Celui-ci tourna la tête vers le mari qui le regardait très étonné, à croire que Jo était un parfait saint.

J'espère que vous passez de bonnes journées ?

Jordan ne fit aucune remarque au sujet du fauteuil de Mark, même s'il n'en pensait pas moins, et n'eut ni l'air surpris ni gêné, voilà qui ne pouvait faire que plaisir à M. Warner.
Voir du monde les avaient calmés, Mark et elles parlaient à présent normalement alors que Jordan payait les boissons.Quand elle revint vers lui elle sortit son porte-monnaie, en tant qu'avocate c'était à elle de payer, puisqu'elle avait largement les moyens, contrairement au jeune homme... Enfin, d'après ce qu'elle pensait, puisque les jeunes, la plupart du temps, ne gagnaient pas grand chose.

"Combien je vous dois alors?"

Attrapant les deux canettes et donannt la sienne à son mari, elle attendit qu'il réponde... Ce qu'il ne fit pas de suite, puisqu'il posa une autre question...
Est-ce qu'ils passaient une bonne journée, c'est ce que leur demandait Jordan, Stacy croisa le regard de son mari, bien sûr, quand il n'y avait aucun cri c'était un belle journée, paisible par dessu le marché.

"Très bonne... Et vous?"

» Stacy Warner
» Un matin comme les autres. [Stacy]