# How To Save A Life { LIBRE

C’était un matin, le soleil venait à peine de monter dans le ciel et déjà, les lumières de l’été éclairaient l’appartement de Jordan. Les couvertures du lit étaient en boules, et le jeune homme avait la flemme de faire son pieu à deux places. A ce moment même, Jo était assis au bout de son lit et se frottait les yeux, il avait la tête dans les nuages pour ne pas être vulgaire, une bonne promenade devrait lui faire du bien, enfin, normalement si tout se passe bien. Le jeune homme ouvrit la porte de la salle de bains, se mit dans la douche et voilà ses 30 minutes de détente commençaient. En se nettoyant l’avant bras, Jordan pensa à son boulot en essayant de se rappeler ce qu’il devait faire aujourd’hui, plutôt cette après-midi. Sa supérieure lui avait dit exactement qu’il devait se rendre au troisième étage à 14h00 pétante pour trouver un remède à un patient malade d’un cancer. Il chassa se mauvais mot de son esprit et remarqua que depuis plusieurs minutes, l’eau coulait à flot. Jo se précipita vers le robinet d’eau chaude et le ferma, manquait plus que sa facture d’eau dépasse 500 dollars. Remis de sa fatigue, il ne savait pas quoi mettre comme habit et celui-ci se dirigea vers sa fenêtre, l’ouvrit et passa sa main dehors. Le froid transperça sa main et Jo s’obligea à mettre ses gants à laine qui était tout au fond de son armoire en bois. Après s’être habillé chaudement, il se prépara un petit café bien serré, et se fit un petit festin en cuisant un déjeuner anglais. Dix minutes plus tard, il renversa l’œuf dans son assiette ainsi que les tomates, le bacon, une petite saucisse, un morceau de toast et se versa dans un verre à pied, un peu de jus de fruits. Jordan s’installa à la table et commença à manger tranquillement, son ventre se remplissait et celui-ci était de meilleure humeur. L’externe mit un morceau d’œuf dans sa bouche et finit son repas en buvant son jus de pomme. Jo s’avança vers la porte d’entrée, prit le portable et son porte feuille qui contenait la clé de l’appartement et sortit sur le palier du 6* étage. Jordan, un peu gamin comme il est, se mit sur la rampe ou s’appuyait les personnes âgées, et glissa le long des six étages, en frainant un peu avec son pied droit. Le génie finit d’arriver à la porte d’entrée et sortit dans les rues clairs et déjà bruyantes de San Francisco, alala.. Comme Chapel Hill lui manquait.
Jordan regarda sa montre et vit qu’il était 8h45. Si tôt ! Il renifla l’air vif et décida de faire un tour au lac, le meilleur endroit pour se reposer et réfléchir en silence. Jo tourna dans le quartier des magasins et vit que plusieurs commerçant ouvrait les grilles de protection. La boulangerie-pâtisserie était ouverte en première, suivit du bijoutier et peu à peu que Jordan traversait la rue, tous les commerçants étaient à leur caisse. Il sourit de voir cette ville aussi animée. Le brun sortit son Ipode de sa poche droite de son veston, mit les oreillettes dans ses oreilles et écouta un son qui venait de sortir. Jordan arriva dans la route principale et courut pour traverser la voie, manquant de peu de se faire écraser par un camion qui roulait à 100km/h. Poussant un juron de fureur, il tapa son pied sur le sol et ferma les yeux un instant, se disant que Jo avait beaucoup de chance. Celui-ci marcha sur une pente raide et vit le lac à une cinquantaine de mètres de là. Il était toujours aussi beau, son bleu clair était illuminé par le soleil qui venait de se lever à moitié. Jordan Grey se rapprocha du lac tant aimé et arriva au bord de celui-ci, l’externe se mit allongé par terre et trempa son index et son majeur dans l’eau bleu. Elle était fraîche. Jo regarda l’étendue d’eau et enleva son Ipode pour écouter le bruit de l’eau qui venait s’écraser sur la berge, assez violemment à cause du vent qui venait juste de se lever. Le jeune homme remonta son veston et tourna la tête pour voir si il n’y avait pas des personnes. A gauche, rien à droite, une silhouette était debout face au lac, Jordan vit que c’était un compagnon de travail, Alisson Cameron…. Jo siffla et secoua la main vers la jeune fille qui était en train de fixe le lac. Croyant qu’il ne l’avait pas entendu, le brun se rapprocha d’elle et lui dit :
Salut ! Tu vas bien ?

Allison était toujours face au lac. On pouvait y voir le reflet de ses yeux . Des gouttes de pluies tombaient dans la vaste place de liquide bleuté. La jeune fille avança ses mains recouverts de ses manches en direction de ses lèvres pour se réchauffer. C'était assez bizarre qu'il fasse froid. Princeton était une ville avec du soleil et tout le tra la la mais il fallait bien le mauvais temps aussi. La jeune fille pensait a beaucoup de chose. Tout d'abord a sa relation avec Chase. Elle savait que c'était en route pour la fin et ce n'était pas ce qu'elle voulait. Il fallait qu'elle réagisse et qu'elle lui fasse un peu plus confiance. Il n'était sûrement pas comme les autres garçons qu'elle avait pu fréquenté et il fallait aussi qu'elle aretter de faire Mme la petite timide qui n'a jamais rien fait de sa vie avec un garçon. D'ailleurs ce n'était pas vrai du tout. Certains événements avaient juste bloqués cette situation. Mais miss Cameron n'était pas là pour baisser les bras. Il avait peut être l'impression que ce n'était que du sexe , sans sentiments. C'était peut être cela , elle n'était pas sur. En tout cas elle devait en discuté avec le jeune homme.

La jolie brune qui maintenant sentait la pluie sur ses joues rosées voulue s'abriter sous la cabane qui se trouvait un peu plus loin. Elle n'avait pas l'intention se rentrer. En plus elle n'avait rien de prévue alors pourquoi rentrer ? C'est vrai qu'en ce moment Allison n'avait presque rien a faire. C'était toujours le quotidien. Elle travaillait . C'était juste ce mot qui pouvait définir le long de sa vie depuis qu'elle avait quitter San Francisco pour venir a Princeton. Cameron avait prit l'habitude de venir ici maintenant. Elle avait l'habitude d'entendre Foreman râlait , Chase tenir tête a House et celui ci se croire supérieur aux autres. C'était peut être le cas , mais peut être que non. En tout cas Allison ne pouvait pas se passé de tout cela. C'était peut être toujours la même chose mais c'était comme ça qu'elle se retrouvée. Allison avait le regard fixé sur le lac. Une présence s'approcha d'elle mais elle n'y preta pas d'attention. Ensuite elle entendit une voix masculine. Elle l'avait déjà entendue mais elle ne voyait pas du tout qui cela pouvait être. La jeune femme tourna sa tête vers son interlocuteur et elle y vit Jordan. C'était un son compagnon de travail. Elle le croisait régulièrement a l'hôpital. Cameron lui sourit et elle ne le fit pas attendre alors elle lui répondit :

« Hey Jordan ! Ca va très bien et toi comment tu vas ?

Après avoir lancé un long salut à la jeune interne de l’hôpital, Jordan tourna vers la droite et contourna le lac tout en prenant des photos des ombres des arbres et aussi de faire du macro sur les fleurs rares de Princeton. Le jeune homme arriva ainsi à coté de Cameron et se mettre sur l’herbe mouillée, et oui, la pluie commençait à tomber, mais apparemment, ils étaient bien tout les deux sous la pluie. Il mit capuchon sur sa tête et observa le lac qui ondulait à cause de l’averse, c’était joli mais triste en même temps. Le jeune homme rangea son petit appareil photo numérique et tourna la tête vers sa collègue de travail et lui fit un sourire incertain, bon c’est vrai, ils ne se connaissaient pas trop mais Jordan l’aime bien. A l’air que Alisson faisait, elle n’avait pas trop le moral des bons jours ce qui fit effacer doucement le sourire sur les joues de Jordan. C’est vrai que lorsque on travail à l’hôpital, on voit toujours des choses horribles et des fois il faut au moins un bon mois pour effacer le cauchemard de l’esprit et ainsi apporter des traumatismes cours ce qui est déjà arrivé à Jordan sans aucune hésitation. Sa première fois il l’aidait un médecin à opérer et tout d’un coup, l’hémorragie éclata et avait éclaboussé tout le visage de Jo, personne ne pouvait sauver le client.

[/justify]

Je vais très bien malgré ce mauvais temps, j’aurais préféré un grand soleil comme d’habitude. Tu ne travailles pas aujourd’hui ?

Il regarda de nouveau le lac et derrière lui. Une jeune femme courrait la long du Par essayant d’atteindre la petite cabane qui protégeait du mauvais temps, un bébé pleurant dans ses bras. Jordan baissa les yeux et se sentit un peu gêné, à vrai dire, l’externe croyait tout le temps qu’il était un poids en trop. Il fit un rapide coup d’œil à son montre qui montrait six chiffres « 9h56, 45s », c’était tôt n’empêche. Jordan baissa son bras et prit un petit caillou, toujours dans le silence, peut être que Cameron ne voulais pas parler ? Peut être bien… Il jeta le caillou plat qui fit deux ricochets avant de se perdre dans les profondeurs du Lac de San Francisco Natural. Le jeune homme répéta l’action au moins une dizaine de fois avant de se lacer du mouvement répétitif. Il changea de position pour se mettre en tailleurs toujours dans ce silence oppressant qui montrait une sorte de gêne.